dimanche 23 août 2009

Raphaël: «Sur scène, je ne chante que ce que j'aime»

A Lausanne, l'orage gronde. A l'autre bout du fil, Raphaël, lui, se réjouit de la chaleur estivale de la Corse, où il se repose après un concert à Dunkerque. Quel beau métier il fait... «Ouais, je ne me plains pas du tout. Je me réjouis surtout de jouer au Paléo, ça me fait vraiment plaisir!»

Son troisième Paléo
Ce sera sa troisième fois sur la Grande Scène du Paléo, presque à domicile puisqu'il révélait il y a peu ses racines chaux-de-fonnières. «Elles sont très lointaines, l'un de mes ancêtres devait venir de La Chaux-de-Fonds. J'ai une tante qui vit à Verbier et après le Paléo, je pars en vacances à Zermatt, puis à Saint-Luc. C'est magnifique!»

En attendant, ce soir, il devrait interpréter, entre autres, ses classiques - «Caravane», «Et dans 150 ans», «Le vent de l'hiver». «Je ne joue que les titres que j'aime», dit-il. Car, quand il est sur scène, il veut donner de l'émotion au public, moins facile dans un festival que dans une salle de concert. «J'ai souvent privilégié les trucs chargés en émotions. Je ne veux pas que les gens sautent en l'air, soient démonstratifs. Je préfère toucher profondément cent personnes. Mais il y a combien de spectateurs déjà au Paléo? 30 000? Mieux vaut ne pas se mettre 29 900 personnes à dos!»

Un nouvel album pour l'an prochain
Raphaël n'a pas le temps de s'ennuyer et travaille depuis quelques mois avec Stephan Eicher. Pour monter un «supergroupe», comme l'a évoqué le chanteur bernois dans nos colonnes? «Il en était question, avoue Raphaël, mais ça a l'air d'être un peu endormi. Quelque chose sortira, mais pas un supergroupe, plutôt un groupe très pourri (rires)!» Finalement, c'est sur son nouvel album que le chanteur planche le plus sérieusement. Un disque prévu pour la fin de 2010, «si tout va bien».

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