dimanche 28 février 2010

Toujours Plus sur Haroche

Raphaël Haroche voit le jour à Paris d\'un père russe et d\'une mère argentine, le 7 novembre 1975. La profondeur des chants slaves et l\'énergie des rythmes sud-américains bercent l\'enfance de ce fils d\'avocats qui, dès son plus jeune âge, se passionne pour la musique et fait ses gammes sur le piano familial.

A l\'âge de sept ans, il découvre David Bowie et se fascine pour l\'univers baroque du créateur de "Ziggy Stardust". Plus tard, ses références iront d\'Iggy Pop à Bob Dylan, de Noir Désir à Jacques Brel ou Léo Ferré. Touche-à-tout, Raphaël s\'intéresse un temps au saxophone dans son adolescence, mais il comprend vite que son besoin de liberté nécessite une compagne aventurière qui a fait ses preuves, la guitare.
Accessoirement, les samplers et les ordinateurs permettent à l\'artiste en herbe de composer ses premières chansons, tout en poursuivant ses études qui le conduisent vers Hypokhâgne - il n\'y reste que trois jours-, puis en faculté de droit. Locataire de l\'Hôtel de l\'Univers Finalement, son désir d\'aller jusqu\'au bout de sa passion amène Raphaël à cesser son parcours universitaire pour se consacrer la musique.

Un repli sur la création de trois ans lui est nécessaire, tout juste interrompu par quelques figurations au cinéma. Sa rencontre avec Caroline Manset (la fille du chanteur Gérard Manset) est déterminante. Elle devient son manager et l\'encourage à présenter une première maquette auprès des maisons de disques. A 24 ans, le jeune homme a déjà du talent et de la chance, puisque son premier rendez-vous chez EMI est concluant, la maison d\'édition signe son premier album pour lequel il jouit d\'une totale liberté pour sa réalisation. Cet "Hôtel de l\'Univers", pour Raphaël, c\'est «une métaphore de la vie, nous sommes locataires du monde, on fait notre vie et on s\'en va». Sa protectrice signe quatre titres dont la chanson qui donne son nom à ce premier opus. L\'auteur pose un regard critique sur la société de consommation ("Cela nous aurait suffi", "Qu\'on est bien dans ce monde") et décrit avec tendresse ou humour féroce les relations amoureuses ("Laisse faire, Libre-service").